Petit pays, petite
capitale, en deux tours de pédales je me retrouve sur la route qui longe le lac
Tanganyika, celle qui va me mener en Tanzanie. Je traverse des villages de
pêcheurs colorés, les paysages sont superbes et j’ai souvent de chouettes vues sur le lac.
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Les petits marchés
en bord de route |
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Et toujours avec le
bébé dans le dos |
Cette partie du pays
est aussi surpeuplée. S’il n’y a que peu
de véhicule, je ne suis jamais seul sur la route. Il y a beaucoup de vélos, piétons,
et les maisons s’enchaînent le long de la chaussée. Je suis toujours autant sollicité, par des saluts, des sourires, un
« banjou, monsieur », mais aussi des cris, des sifflets, des enfants
qui me courent après, des attroupements à mes arrêts,
d’innombrables «mzungu », comme si un éléphant passait dans la rue (avec
beaucoup d’argent dans les poches).
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Un
« mzungu », «mzungu », « mzungu »… |
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Les façades peintes des petits commerces |
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La petite ville de
Remonge |
Dommage que la route
ne suive pas les rives du lac jusqu’en Tanzanie. Retour dans les montagnes avec
25 kilomètres de grimpettes jusque Mabanda, la ville frontière. L’asphalte
s’arrête ici. Je fais tamponner mon passeport, change mes francs burundais en
Shillings Tanzaniens et j’empreinte cette piste défoncée vers la Tanzanie.
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Les derniers
kilomètres au Burundi |
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Y a une promo sur les
bananes ou bien ? |
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Soyez sympa les gars, laisser moi en un peu quand meme |
Quelques kilomètres
plus tard, 50 dollars en moins et un nouveau visa collé dans mon passeport, , « Karibu »
(Bienvenu), me voilà en Tanzanie. Je fais mes premiers kilomètres vers Kasulu
pour rejoindre la route B8 qui traverse l’ouest du pays du Nord au Sud.
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Tanzanie - c’est parti pour 600 kilomètres de
piste |
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La ville de Kasulu |
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La route B8 un grand
axe national - Ce qui en France serait certainement une autoroute 2x3 voies à péage,
est ici une piste cyclable géante. |
Fini la
surpopulation, ici c’est de grands espaces sauvages que je traverse. De la
brousse, de la savane, et une fois les
villages passés, j’ai la route pour moi tout seul. Je ne suis pas fan de piste mais j’adore
celle-ci ! Elle est plutôt bonne en
général, je ne suis pas obligé de
regarder en permanence ou je mets la roue.
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Une
épicerie de village (2 mètres carré) - y a pas grand chose, mais tant que je
peux acheter du riz, ça me va
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Et c’est là que je me
fais piéger. Dans une descente, je me fais surprendre par un passage sableux,
je dois tenir le guidon plus fort que d’habitude et crac ! Mon épaule
encore blessée (d’un accident survenu 3 semaines plus tôt) n’apprécie
pas. Je me retrouve aussi impotent qu’après l’accident. Me voilà bien !
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Je crois
l’expression « au beau milieu de nulle part » vient d’ici |
Je souffre, mais tant
bien que mal, je rejoins Uvinza, 30 kilomètres plus loin. Un petit village qui
survit grâce à ses salines. Quelques commerces, pas d’eau courante, pas d’électricité,
mais il y a une Guest house avec des gens sympas et même un générateur qui fournit
une heure de courant le soir pour regarder le journal TV. J’y passe la nuit. Le
lendemain, je me repose, j’erre dans le village, discute avec les locaux en utilisant mes 10 mots de kiswahili.
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La rue principale
du village de Uvinza |
Après ce jour de
repos, ça va un peu mieux, mais je dois me rendre à l’évidence : mon
épaule ne tiendra peut être pas le coup sur les 400 kilomètres de piste
restants. Ça peut mettre des semaines voir des mois avant de récupérer
totalement, et j’ai du mal à m’imaginer attendre ici, d’autant plus que je n’ai
pas assez d’argent sur moi pour attendre tout ce temps. Ca m’embête de
« passer à côté de la Tanzanie », mais la meilleure solution serait de
rejoindre la Zambie en transport. Ensuite l’asphalte reprend et je pourrais
continuer sans trop de problèmes.
2 solutions s’offrent
à moi :
Le bus, par Mpanda et Subawanga puis tenter de trouver un camion
ou un autre transport jusqu’à la frontière zambienne. Soit 3 bus différents, au
minimum 14h de voyage plus les « escales » sans avoir la garantie que le vélo en sorte
indemne et sans être sûr de trouver un transport de Sumbawanga vers la Zambie.
Ou le MV Liemba, ce
ferry allemand légendaire. Depuis plus de 100 ans, il traverse le lac
Tanganyica de Kigoma (la ville voisine à 100 kilomètres de la) jusqu’en Zambie.
C’est loin d’être une croisière de luxe, mais plutôt un bateau de marchandises surchargé
qui accepte aussi des passagers. Ce bateau hebdomadaire est le cordon ombilical
de certains villages accessibles uniquement par le lac. Soit 3 jours
de navigation à passer sur le pont du bateau entre les chèvres et les
caisses de bananes.
Le prochain ferry part dans 3 jours et ça me semble être la meilleure solution. Dans un premier temps, il
faut donc que je rejoigne le port de
Kigoma. Pour cela, le plus simple, en théorie c’est de prendre le train.
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La gare d'Uvinza |
Ça tombe bien, il y en a un aujourd’hui !
Sauf qu’en pratique, les trains sont pleins à craquer et ça ne me plais pas du tout de devoir mettre le
vélo dans un autre train puis le récupérer ensuite. Les bus sont aussi
surpeuplés que le train. Alors je
remonte sur mon vélo et file vers le lac Tanganyica, j’ai de la chance ce
tronçon de route est asphalté.
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Entre Uvinza et
Kigoma – un camion sort de la route juste à côté de moi, je suis le premier sur
les lieux, j’aide les blessées à sortir de l’habitacle, rien de très grave,
mais beaucoup de chair déchirée, c’est pas joli joli. Ma blessure à l’épaule me
fait beaucoup moins mal du coup. |
Au port de Kigoma, j’essaie
d’acheter un ticket, on m’envoie balader à droite à gauche, et finalement la
nouvelle tombe : ''Hukuna mahua, there is no boat? Comment ça pas de bateau?'' Il
est en maintenance pour une durée indéterminée. Un médecin espagnol qui
travaille dans le camp de refugiés voisin me le confirme. On a eu droit à une
visite du navire avec le capitaine, et en effet, le départ c’est pas pour
demain.
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Kigoma – ou comment
faire 100 kilomètres de vélo le bras en écharpe pour manger un riz/haricot ?
le même que celui que je mange 2 fois par jours en Tanzanie |
Reste donc la
solution B, direction la gare des bus. Sur le parking, il y a un bus,
autour duquel se hâtent passagers, vendeurs de cacahuètes, vendeurs de tickets,
ceux qui chargent les bagages, les motos-taxis qui amènent les gens jusque
devant la porte du bus… ça crie, ça s’énerve, on ne sait pas trop qui fait quoi, qui est qui, ni ce qui se passe… C’est le bus quotidien qui va
à Mpanda (celui que je dois prendre), il aurait dû partir il y a plusieurs
heures, mais la police refuse qu’il quitte la station car il est surchargé. 117
tickets vendus pour un bus de 75 places. Des personnes assises les unes sur les
autres, des gens entassés debout dans l’allée centrale, c’est un joyeux bordel. Un des gérants de la compagnie tente de donner quelques billets en douce au policier, au même moment un autre
membre de la compagnie qui me propose de payer mon ticket maintenant et de me
prendre au passage un peu plus loin sur
la route à la sortie du parking. J’ai du mal à en croire mes yeux et mes
oreilles, c’est un véritable sketch.
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Gare de bus de Kigoma
– je crois que je suis pas assez aventurier pour prendre le bus en Tanzanie |
Ça me fait bien rire,
mais j’abandonne l’idée du bus. Il semble qu’en Tanzanie le meilleur moyen de
se déplacer c’est le vélo! Ces quelques jours à tourner en rond ont eu le mérite
de laisser à mon épaule un peu plus de repos. En espérant qu’elle tienne le
coup, j’enfourche la bicyclette pour rejoindre à nouveau cette route B8 vers la
Zambie !
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Sur la route pour Mpanda |
Me voilà donc à
nouveau en selle dans la savane. Je me sens à nouveau libre. La Tanzanie c’est un peu ce qu’on s’imagine de
l’Afrique, une piste en terre battue, des grands espaces, la joie de vivre, les
rires des enfants qui résonnent dans les villages. Ces petites choses donnent
une saveur si particulière à cet endroit et qui font que j’apprécie ces grandes
lignes droites dans la brousse.
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Un mini marché de village - l'occasion d'acheter des fruits et des legumes... y a que des tomates? bon ben juste des tomates alors... |
Dans ces zones reculées,
quelques mini villages, suffisamment pour s’approvisionner en eau et en nourriture. Moi qui depuis des semaines était habitué aux
attroupements dès que je posais le pied à terre dans les campagnes. Je suis
étonnée de voir qu’ici je ne passe pas pour un animal de foire. Les gens me
saluent, les enfants me sourient et continuent leur chemin, je n’entends plus
la phrase qui était devenue habituelle « Mzungu, give me money ». Je peux
m’arrêter pour le « casse-croute » au bord dans la route sans que
personne ne se plante devant moi pour me regarder manger. Aussi dans ces zones
sauvages, il est redevenu facile de trouver des endroits de bivouac.
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Sur la route pour Mpanda |
Cette liberté
retrouvée, les jours passent tranquillement. J’arrive à la « ville »
de Mpanda. Ce n’est en fait que quelques rues qui s’entrecroisent avec leurs
lots de vendeurs et de petits commerces. J’y charge dans mes sacoches quelques chips/mayai, ces omelettes frites qu’on
trouve un peu partout en Tanzanie, et je fais les quelques kilomètres supplémentaires
pour aller camper juste avant le Parc National Katavi.
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Parc National Katavi |
Difficile d’accès, le
parc national Katavi est loin du défilé touristique des autres parcs de
Tanzanie ou du Kenya. Pourtant la faune y est tout aussi riche et variée. On
peut y voir des éléphants, des girafes, des lions, des troupeaux de buffalos, des
hippopotames, ainsi que de nombreux oiseaux et autres animaux. Je ne ferais
qu’y passer sans le visiter, la route traversant le parc en plein milieu sur
plus de 80 kilomètres. L’idée, c’est de le passer dans la journée, pour éviter
de me réveiller avec un lion ou un rhinocéros
à coté de ma tente et peut être d’apercevoir quelques animaux sur le
chemin.
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Parc National
Katavi - Et ils sont ou les animaux? |
Je ne verrais que
quelques antilopes timides. Par contre, le parc est aussi connu pour ses
mouches tsé tsé, c’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle cet endroit a été
classé comme parc national. Dès les premiers kilomètres, je vois une mouche
suspecte sur ma sacoche de guidon. Je me rends compte aussi que j’en ai déjà
quelques unes sur moi et sur les sacoches.
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Parc National
Katavi- On m’avait dit
« si tu vois les ailes qui se rabattent l’une sur l’autre, c’est pas bon ! » |
Même si les cas de maladie du sommeil sont désormais rarissimes. Je joue la sécurité et je
me protège du mieux que je peux.. Je mets plusieurs couches de vêtements (une
couche ne suffit pas), improvise une moustiquaire de tête et roule, roule,
roule… Cette traversée du parc qui s’annonçait sympa se transforme en une belle
galère…
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Parc National Katavi - ma ''tenue anti mouches tse tse'' : 2 paires de
chaussettes, un short, un pantalon, un t shirt, une polaire, un Kway, les
gants…et il fait juste un peu plus de 30°c ca va etre sympa...
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80 kilomètres sans
poser le pied par terre à suer sous le kway (traduit en temps de vélo sur cette
piste ça veut dire plus de 7 heures). Par moment, je
suis couvert par ces bestioles et ça me stresse. Elles se posent sur mes
sacoches, j’en ai toute une nuée derrière moi, elles me suivent et sont
coriaces. Nombreuses, rapides,
difficiles de les tuer ou de les distancer, surtout à la vitesse à laquelle je
roule avec mon épaule blessée. Je ne m’en débarrasserais qu’en croisant
quelques vaches à la sortie du parc.
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Paramewe - 1er village après le parc Katavi, l’oasis dans la brousse – assoiffé, affamé,
fatigué mais pas piqué ! |
Reste encore un bout
de chemin jusqu’à la Zambie.Un peu moins sauvage cette fois, plus de petits villages,
plus de « Karibu » , plus de « Jambo, Habari ? »
(Bonjour, comment ça va ?), plus de sourires. La tanzanie me laissera vraiment un
bon souvenir et même avec les mouches tsé tsé
ça aurait vraiment été dommage de louper ça !
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Les maisons que je vois sur le bord de la route |
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Chai/Mandazi (thé/beignets) qui se trouvent partout pour le petit dejeuner |
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Village de Mtai tout proche de la Zambie |
Encore une frontière
reculée très relax. Coté Tanzanien, l’agent qui me tamponne mon passeport est
en pyjama (Il est 11 heures du matin), coté zambien, on fait mieux, il n’y a
personne ! Il faut aller au bureau de l’immigration qui se trouve à Mbala,
le premier village 20 kilomètres plus loin. Là, il y a un mot sur la porte
« pour l’immigration, merci d’appeler ce numéro ». Je l’appelle et
fait les démarches d’entrée.
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Et au bout du chemin...La Zambie !
Enfin ! |
La Zambie c'est bien, mais pour le moment, plus que le fait de découvrir un nouveau pays j'apprécie surtout la belle route asphaltée! Je file vers Kasama, la
première ville deux jours de vélo plus loin. Les Zambiens sont aussi sympas que
les Tanzaniens, et encore mieux, l’anglais de retour. Si les villages sont assez
ressemblants à ce que j’ai vu en Tanzanie. C’est le choc quand j’arrive dans la
petite ville de Kasama. Des rues asphaltées, des supermarchés, des voitures, des
bâtiments en bon états, le contraste après ces derniers jours dans la brousse en Tanzanie.
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Voilà qui peut résumer
les 2 premiers jours de route en Zambie, rien de très intéressant…mais y a du goudron!
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Kasama est une toute
petite ville qui n’a rien particulier, mais il est temps pour un peu de repos
et profiter du supermarché pour changer mon régime
riz/beignets/omelettes-frites.
A bientôt
Bonjour Loïc,
RépondreSupprimerOù as-tu eu ton accident de l'épaule (le premier) ? Merci pour les images superbes qui donnent toujours autant envie de voyager et de rencontrer ses populations aussi lointaines qu'apparemment très accueillantes...
Et merci pour ton texte qui donne vraiment une idée complète de ce que peut être sur place le voyage à vélo :) Bien écrit ! Merci !
RépondreSupprimerL'Afrique, c'est pas de tout repos. Fais gaffe à ton épaule. Mais toujours le même plaisir de recevoir tes posts, en découvrant petit à petit ce Continent bien particulier et très exotique tout compte fait. Et avec toutes ces bananes, tu ne risques pas de mourir de faim. Bonne route pour la suite. PZ
RépondreSupprimerWow, qué fotos, qué aventuras, Loic. Es más cómodo conocer África leyéndote. Cuida mucho ese hombro que quiero seguir pedaleando contigo por el mundo. Gracias por compartir!
RépondreSupprimerSalut Loïc !
RépondreSupprimerC'est toujours avec un grand plaisir que nous lisons ta grande aventure, chapeau !
Nous esperons que ton epaule ne te fais pas trop souffrir, tu realise un voyage EXCEPTIONNEL, BRAVO a toi et merci pour toutes les informations que tu donne par tes recits.
Bonne continuation et bonne route vers le Sud !
Marc et Adeline (letandemetlavie)
Waouh ! Quel courage ! Nous sommes devenus accros de tes aventures africaines, époustouflés devant les ressources que tu déploies pour continuer ta route malgré les mouches, les chutes,, les moyens de transport aléatoires.
RépondreSupprimerMais pour te réconforter ici en France c'est la grève des trains, des contrôleurs aériens ...et les pistes cyclables géantes restent encore du pur domaine de l'imagination ! En tous cas chapeau
bas Loïc !
Dom et Renaud
Pas de doute, l'Afrique, c'est l'aventure avec un grand a ! Bonne route et que ta santé s'améiore rapidement.
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