vendredi 30 septembre 2011

De Istanbul (Turquie) à Trabzon (Turquie)

A peine arrivé à Istanbul, on contacte Pinar et Arda. Un couple turc que nous avons rencontré la semaine passée à Sofia en Bulgarie. Ils nous donnent rendez vous le soir même pour nous faire découvrir les spécialités turques.

Istanbul - La mosquée bleue  
Istanbul - Arda et Pinar - un ENORME merci à vous!
Le kadayif - on dirait pas comme ça, mais ce déssert est délicieux!
Plus que de nous faire découvrir les spécialités culinaires locales, pendant les 3 jours que l'on passe à Istanbul,  il nous prennent  littéralement sous leurs ailes. Nous font visiter la ville, nous invitent chez eux pour un véritable festin, nous font rencontrer leurs amis, nous emmène faire un tour à vélo sur l'ile voisine de Büyükada. On est vraiment très touchés par autant de gentillesse. 

ahhh la crème glacée élastique! du bon!
Vue sur Istanbul (en arrière plan) depuis l'ile de Büyükada
Istanbul - Le pont qui relie la partie européenne à la partie asiatique de la ville.
On effectue le passage symbolique coté asiatique en bateau, et on quitte Istanbul par la piste cyclable qui longe la côte. S'en suit des quartiers résidentiels interminables et des « routes nationales » à deux fois deux voies que l’on doit emprunter pendant plus de cent Kilomètres pour sortir de cette zone périurbaine. L’arrivée au lac de Sapanca près de Sakarya nous permet de souffler un peu.

Sortie d'Istanbul par la piste cyclable
Lac de Sapanca
On continue notre chemin par des routes secondaires, montagneuses et peu fréquentées. Fini le stress des nationales, les klaxons et les camions. On reçoit un salut, un regard étonné ou admiratif de chaque personne qu’on croise. Parfois aussi on se fait quelques frayeurs avec les chiens en liberté que l’on voit très souvent au bord des routes.

Entre Istanbul et Ankara
Il est très difficile de trouver des cartes routières précises de Turquie. On a rencontré un Turc qui voyage à vélo qui nous l’a confirmé, lui-même utilise un plan de route imprimé sur internet. On fait donc avec les meilleures cartes qu’on a trouvés à Istanbul.  Pour ne pas arranger les choses, Il y a  peu voir pas du tout de panneaux sur les routes secondaires, ce qui nous oblige à demander souvent notre chemin. Mais il semble que les turcs, aussi gentils et serviables soit ils sont peu à l’aise avec une carte. 

Entre Istanbul et Ankara
Ils ne savent pas vraiment ou se trouve la France, mais ils connaissent tous Zidane
Au début, ces montagnes sont semblables a ce qu’on a pu voir dans les Balkans, mais chaque vallée nous réserve des surprises. Elles sont de plus en plus en belles. On est stupéfaits  par les paysages lunaires que cette région nous offre, avec comme cerise sur le gâteau le lac de Cayihran.

Entre Istanbul et Ankara
Dernier Bivouac avant Ankara
Les alentours de Cayihran
5 jours après avoir quitter Istanbul, on arrive à Ankara. Ou plus précisément dans la grande banlieue Ouest de la ville à Eryaman où vit Guven. Contacté via warmshowers (une communauté en ligne de voyageurs à vélo), il nous accueille quelques jours le temps qu'on fasse les formalités  pour obtenir le visa Indien. On en profite pour visiter,  regouter les spécialités turcs et faire autre chose que du vélo.

Eryaman  - vue du balcon de l'appartement de Guven
Les Baklava une autre patisserie turque de haut niveau!
Guven - Un grand merci pour l'accueil

Le visa Indien en poche, on continue notre chemin vers les cotes de la mer noire. On dois passé une zone montagneuse pour y arriver. La route est une 2x2 voies, ou il ne se passe pas grand chose. On a le vent de face et il semble que l'été ce soit retiré. Ambiance bonnet, gants et goutte au nez.

On va pas tarder à s'en prendre une...

Les champs d’oignons qu'on voit au bord de la route

Directement du producteur au consommateur
On arrive sur les rives de la mer noire au niveau de la ville de Samsun. On longe la cote jusque Trabzon. Cette fois le vent nous pousse fort et on couvre de grandes distances sans trop d'efforts Cette portion est plus urbanisée, en Turquie, ça signifie qu'on s'arrête plus souvent pour boire le thé, ou le chaï comme on l'appel ici.

La ville de Samsun
Dans la catégorie Patisserie il y a Aussi les Tulumba
La côte de la mer noire vue de la ville de Ordu

On arrive finalement à Trabzon. La ville est sympa, mais la raison pour laquelle on passe par ici, c'est parce que c'est l'endroit le plus simple pour obtenir le visa iranien. On a fait les formalités ce matin, on devrait l'avoir demain.

A bientôt.

1 commentaire:

  1. salut loic,
    super blog ! merci.
    combien de temps t'a-t-il fallu pour parcourir Istanbul-Shiraz ?
    j'aimerais commencer mon voyage en Turquie et allez jusqu'au Pakistan pour faire le KKH. j'essaie de m'organiser par rapport aux saisons.

    pourrais-je te contacter par mail. le mien c'est lionm@bluewin.ch
    merci. Lionel

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